11 décembre 2005
Le futur des TI se lirait-il dans les chambres d'hôtels ?
02 décembre 2005
Symantec rachète Sygate et jette les clients de firewall personnel
14 novembre 2005
Rapport "Internet et Entreprises : Mirages et Opportunités"
"Internet et Entreprises: Mirages et Opportunités"
vient de paraître.
06 novembre 2005
Attention à la réalité des messageries instantanées en entreprise
Lu dans Inside Gartner This Week (Vol XXI, No 42, 19 octobre 2005)
Les outils de messagerie instantanée continuent à se répandre dans les entreprises, et on remarque aujourd'hui trois grandes tendances :
- l'usage des messageries instantanées (MI) continue à se développer, malgré l'absence de prise en charge par l'entreprise ;- les employés ne s'en servent pas uniquement pour discuter ("chat") : ils utilisent aussi le partage de documents et la conférence ;
- certains utilisateurs font état de gains de productivité et de réduction des coûts.
Cependant, tout n'est pas simple : les outils de MI (MSN Messenger, Yahoo, AOL IM, etc.) ne sont pas compatibles entre eux, ce qui conduit la plupart des utilisateurs à installer plusieurs logiciels "clients" sur une même machine ou à faire appel à des logiciels tiers, capable de consolider plusieurs listes de correspondants sous une interface unique.
Gartner a constaté que 62 % des entreprises consultées n'offrent aucune solution de MI officielle. Mais cela varie fortement en fonction de la taille des entreprises, les grandes entreprises étant moins nombreuses à ignorer le sujet (44,6 % contre 84 % dans les petites organisations).
La même enquête montre que 57 % des personnes interrogées utilisent les outils de MI sur le lieu de travail, pour des usages personnels, ce qui représente une utilisation non régulée des réseaux publics. Mais une proportion similaire affirme utiliser les MI à domicile pour des besoins professionnels.
En terme de valeur perçue par les utilisateurs, les MI génèrent trois grands types de réponse :
- l'efficacité (plus rapide que le courrier électronique, résolution rapide des problèmes, possibilité d'attirer plus facilement l'attention...) ;- la présence (possibilité de vérifier le statut des personnes : en ligne, occupé, absent) ;
- les économies : diminution des ommunications téléphonique de longue distnce.
En conclusion, Gartner recommande aux entreprises de prendre conscience de l'utilisation souterraine des MI et de prendre des mesures pour en assurer le contrôle et la gestion.
Un nouveau logiciel permet de produire des phrases que vous n'avez jamais prononcées
En termes d'innovations technologiques, le traitement de la voix n'a pas fini de nous étonner.
La société américaine Voxonic produit un logiciel qui effectue le "post traitement" d'un flux audio pour lui donner l'apparence de la voix d'une autre personne. Il suffit d'un enregistrement de 15 minutes en studio de la voix cible pour pouvoir ensuite l'appliquer sur n'importe quel flux et lui donner les caractéristiques du locuteur choisi.
Les applications sont évidemment nombreuses et séduisantes.
Supposons qu'un chef d'entreprise doive s'adresser au personnel de sa filiale chinoise : il lui suffit de faire lire son discours par un chinois, puis de faire convertir l'enregistrement avec sa propre voix.
Le logiciel peut même travailler sans l'intervention d'un tiers : il est capable de générer le son par traduction directe depuis un texte ("text-to-speech"), cette solution étant toutefois un peu moins confortable. Il faut alors disposer de 20 à 40 heures d'enregistrement de la voix cible, en qualité studio, et le résultat n'est valable que pour une seule langue.
La technologie de Voxonic était conçue à l'origine pour aider au doublage des films dans diverses langues étrangères, mais elle s'est heurtée à la difficulté de gérer les cachets complémentaires des acteurs pour l'utilisation de leur voix "modèle". Ce qui donne une idée des risques sous-jacents de cette technologie : comment faire dire à quelqu'un ce qu'il n'a jamais dit...
Pour limiter les risques, Voxonic assure un contrôle total de sa technologie, et ne traite les voix qu'avec l'accord de toutes les parties.
01 novembre 2005
Malgré l'Internet, le livre n'est pas mort, au contraire
16 octobre 2005
Les nouveaux outils pour un Web en mutation
09 octobre 2005
Les technologies de l'information en 2010 : prospective
La FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) et l'Irepp (Institut de Recherches et Prospective Postales) ont entammé la publication d'une analyse prospective des TIC à l'horizon 2010-2015.
Sous le titre PROSPECTIC 2010 ce document est publié progressivement, chapitre par chapitre, sur le site de la FING ; à terme, l'étude complète sera téléchargeable. Le site de la FING est http://www.fing.org .
Chacun peut également réagir et contribuer à l'analyse, en participant à la fin de chaque chapitre.
L'analyse Prospectic 2010 est actuellement constituée des chapitres suivants :
- Introduction
- Quelques liens et sources essentiels
- Un exercice collectif de prospective technologique
1.1 - Les technologies de base : puissance et miniaturisation
1.2 - Le traitement
1.3 - Les communications (1)
1.3 - Les communications (2)
1.4 - Les mémoires
1.5 - Gestion de l'énergie
1.6 - Robots, agents, objets "intelligents" et communicants
1.7 - Les interfaces homme-machine-environnement
1.8 - Gestion de l'information et de la connaissance
1.9 - Confiance et sécurité
1.9a - Zoom : paiement et monnaie électronique
2- Une vision de plus en plus fédératrice : le "courant informationnel"
Le réseau omniprésent
L'intelligence enfouie
Des produits aux services
Des bits aux atomes
La grande transformation du "contenu"
L'utilisateur-producteur
Quelle régulation pour les réseaux et leurs usages ?
3- Enjeux et incertitudes
Centralisation / Décentralisation
Simplicité / Pouvoir
Libre / Propriétaire
Sécurité / Ouverture
Automatique / Humain
Proximité / Distance
Innovation/Ethique
02 octobre 2005
Une calculatrice universelle
Découvert sur l'Internet (mais aussi dans le numéro 388 du 22 septembre 2005 de Micro Hebdo), une calculette professionnelle qui remplacera très largement celle de Windows. On la télécharge à http://www.1dustrie.com/khi3.msi.
Outre les fonctions habituelles (fonctions numériques élémentaires, fonctions trigonométriques) elle offre une impressionnante panoplie de fonctions professionnelles et pédagogiques.
On trouvera par exemple, des calculs trigonométriques et hyperboliques, la résolution d'équations polynomiales jusqu'au trosième degré, des calculs sur les nombres complexes, la conversions de nombres antre bases 2, 8, 10, 16 et au delà jusqu'à 36.
Mais aussi divers calculs sur les dates (numéro de semaine, équivalence entre calendriers), conversion des devises européennes, équivelences entre ville et code postal (en France).
Et ce n'est pas fini : on trouve des accessoires pédagogiques en astronomie (position des planètes), en géométrie (le triangle est ses propriétés sous forme intéractive, diverses formes de courbes), analyse (tracé de fonctions), en physique et chimie (tableau périodique des éléments).
La version standard est gratuite. On regrettera sans doute qu'elle soit livrée avec... 24 jeux différents. Une version professionnelle (sans les jeux, et avec quelques fonctions dédiées à certains professionnels) est également disponible, au prix de 25€.
01 octobre 2005
SKYPE banni des établissements universitaires français
Lu (entre autres) dans Le Monde du 1er octobre 2005 : L'installation du logiciel Skype est désormais interdite, pour raisons de sécurité, dans les universités et les laboratoires publics français.
Même s'il est utilisé par plus de 50 millions d'internautes, c'est un logiciel dont le mode de fonctionnement est suffisament peu transparent pour considérer qu'il présente des risques potentiel sur les informations qu'il fait circuler.
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On peut penser que cette mesure est justifiée d'une part par les modalités de fonctionnement de Skype, qui s'affranchit largement des protections assurées par les firewalls, permettant par exemple la circulation de fichiers porteurs de virus et autres logiciels malins. Mais on reproche aussi sans doute à Skype de faire transiter les communications par des serveurs propriétaires sur lesquels tout est possible à l'insu des internautes. Rien ne prouve en effet que les communications entre adeptes de Skype ne sont pas interceptées (ou susceptibles de l'être).