27 juin 2006
Fiabilité de ordinateurs personnels : encore des progrès à faire !
L'analyse s'appuie sur le taux annuel moyen de pannes et constate qu'au cours des trois dernières années celui-ci à diminué de 25 %, tant pour les ordinateurs de bureau que pour les portables. La mauvaise nouvelle, c'est que ce taux reste de l'ordre de 15 à 22 %.
Les chiffres portent sur les matériels acquis en 2003-2004 et en 2005-2006. Ils sont éloquents :
- pour les postes fixes le taux de pannes la première année est passé de 7 à 5 %, et de 15 à 12 % la quatrième année ;
- pour les portables, le taux de panne est passé de 20 à 15 % la première année, et de 28 à 22 % la troisième année.
Pourquoi constate-t-on plus de pannes sur les portables ?
Essentiellement parce que la demande de machines petites et légères provoque la diminution de la rigidité globale. En outre, la compression des composants dans un espace restreint provoque une température plus élevée qui peut être néfaste pour les composants électroniques. Enfin, les utilisateurs transportent leur ordinateur à la main, dans les transports, dans des conditions de confort variable, ce qui expose les matériels à des risques divers comme la temprature, les vibrations, la poussière.
Quels sont les composants les plus exposés ?
Pour les postes fixes, ce sont les cartes mères et les disques durs. Les rempalcements de cartes mères sont plus fréquents en raison de l'intégration croissante des composants sur une même carte. Même les interfaces réseau ou modem ne sont plus indépendantes et nécessitent, en cas de panne, un remplacement de la carte de base complète.
Sur les portables, l'écran a longtemps été la principale source de panne. Avec le temps, les constructeurs on largement amélioré la conception des matériels, et les écrans ne sont plus aussi sensibles que dans le passé. Les causes de pannes sur ces appareils sont, par ordre décroissant, les cartes mères et les disques (comme sur les postes fixes) mais également les éléments de chassis (y compris les mécanismes de fermeture, les pieds, les charnières, les boîtiers), les claviers et les écrans.
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Messieurs les constructeurs, encore un petit effort !
12 juin 2006
Professeurs contre portables : la bataille des salles de cours continue
L'une des raisons tient au développement des réseaux sans fils, grâce auxquels les étudiants sont distraits, certains faisant leurs achats en ligne ou discutant sur les messageries instantanées, au lieu de participer activement au cours.
Un professeur de Droit de l'Université de Memphis s'est attiré les foudres de ses étudiants à qui elle avait interdit l'usage des ordinateurs portables. Son argument fait référence au "mur d'écrans" qui empêchent le contact visuel avec les élèves, et pénalise les échanges, y compris entre les étudiants eux-mêmes. Mais ce cas, monté en épingle par les journaux américains, est loin d'être unique, et d'autres professeurs se battent contre l'usage des portables qui détournent l'attention des étudiants vers des distractions en ligne.
Certains établissements ont tenté de contrer ces difficultés par la mise en place de solutions technologiques permettant l'interruption des connections réseau durant le cours. En ce qui concerne les liaisons radio, ce type de solution est très complexe, et finalement peu fiable : il consiste à s'assurer que chaque borne WiFi est configurée pour couvrir une salle de cours sans déborder sur les autres, et de permetttre au professeur d'interrompre son fonctionnement comme on éteint la lumière. Malheureusement, rien n'empêche une borne extérieure d'émettre jusque dans la salle de cours.
Pour certains, ce type de démarche revient à "jeter le bébé avec l'eau du bain" : la question est surtout de mettre en place de bonnes pratiques, en définissant la place de l'ordinateur portable dans le cours, et en fixant des règles.
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Finalement, il s'agit ni plus ni moins de fixer des règles de bonne conduite et de politesse, qui n'ont rien à voir avec l'ordinateur. Est-il moins légitime d'interdire durant les cours l'usage du portable pour se distraire que d'interdire la lecture du journal ?
04 mai 2006
La grande mutation du poste de travail dans l'entreprise
Ce dossier tente de dresser un tableau de ce que seront les ordinateurs de bureau dans les années qui viennent, avec les enjeux qu'impliquent la fonction de point d'entrée dans le système d'information des entreprises, la concurrence des systèmes d'exploitation et des applications orientées vers le client particulier, et les volumes de postes à renouveler régulièrement.
1/ Premier constat, l'influence des utilisateurs sur l'évolution du poste de travail en entreprise se fait de plus en plus pressante. Habitués à utiliser des outils aux fonctionnalités étendues à leur domicile, les usagers de l'informatique professionnelles s'attendent de plus en plus à trouver les mêmes services lorsqu'ils sont à leur bureau.
Les constructeurs de matériels et les éditeurs de logiciels ont tous bien compris l'intérêt de proposer de nouvelles technologies en priorité sur le marché "grand public". Ainsi le WiFi, la téléphonie IP, les clefs USB, etc. ont d'abord séduit le particulier avant de s'imposer dans le cadre professionnel. Avec toutes les difficultés qui accompagnent cette tendance : par exemple, la mise en place d'un réseau WiFi en entreprise ne peut en aucun cas s'inspirer de ce que chacun installe à peu de frais dans son logement personnel.
2/ Autre sujet d'intérêt : l'évolution de Windows avec les promesses de Vista. Microsoft prévoit toujours la livraison de son nouveau système d'exploitation pour janvier 2007. Même si par ailleurs, Gartner estime que cette confiance est exagérée, comtpe tenu de la complexité du système et du rythme auquel l'éditeur nous a habitués entre les versions bêta, les versions "candidates" et le lancement opérationnel. Gartner estime que Vista ne devrait être disponible en version opérationnelle avant mai-juin 2007.
Tous les obervateurs s'accordent en tout cas à considérer que Vista ne pourra fonctionner que sur des machines "musclées", ne serait-ce qu'en raison des évolutions de l'interface utilisateur, friande d'effets 3D et de transparence.
L'une des difficultés de Microsoft consiste à s'assurer que Vista sera compatible avec le plus grand nombre possible d'applciations existantes.
En même temps que Vista, le poste de travail sera doté d'Office 2007, nouvelle version de la bureautique Microsoft. Avec le risque pris par l'éditeur de bousculer les habitudes des utilisateurs, en transformant radicalement l'interface de ses applications, à commencer par la barre de menus standard, remplacée par une barre contextuelle. Les formateurs doivent commencer à se frotter les mains...
Pour la migration, il devient clair qu'il sera judicieux d'attendre 12 à 18 mois, après la sortie officielle de Vista, avant de procéder à des migrations massives.
3/ Du côté de l'Open Source, les industriels estiment que l'âge d'or des logiciels libres est de plus en plus pour bientôt.
Le Cigref estime que Linux est désormais à la heuteur des attentes des grands comptes, mais il reste pour l'instant cantonné à ds populations spécifiques pour des postes métiers.
Il n'en reste pas moins que le changement des habitudes des utilisateurs est encore un frein important à l'adoption de Linux, sans parler des difficultés liées à la compatibilité des documents entre les plateformes. Le passage de Windows/Office au monde du libre semble pouvoir générer des économies mais elles ne sont pas encore suffisantes pour convaincre. Probablement parce qu'elels sont compensées par des coûts d'adaptation encore trop importants.
Selon Gartner, la part de Linux en entreprise eétait de 2% en 2005, 2,3% en 2006, et devrait passer à 3% en 2008 et 2009. A cette date, Windows devrait représenter 95,2% (dont 47,9% pour Vista). Pas de quoi provoquer une révolution !
4/ C'est sans doute dans le domaine des applications que le bouleversement risque d'être le plus important dans les années à venir.
L'émergence progressive et sans tapage des concepts du Web 2.0 va inéluctablement s'imposer sur le poste de travail. Ces technologies qui permettent à une poste de travail équipé d'un simple navigateur (Internet Explorer, Firefox...) de se connecter à une application distante et de télécharger des éléments de fenêtres, pour les assembler sur l'écran comme s'il s'agissait d'une application locale classique, n'ont pas fini de révolutionner notre environnement de travail.
Les entreprises peuvent sans doute y voir à terme la promesse d'économies dans les investissements à réaliser : qui dit navigateur dit aussi "client léger" : plus besoin de configurations musclées pour faire "tourner" les applications métiers : il suffit d'un accès à l'Internet avec un logiciel de navigation standard, avec l'atout complémentaire d'une interface unique quelle que soit l'application.
5/ Mais ne nous y trompons pas : l'intérêt des éditeurs n'est pas dans la réduction de nos coûts d'investissements. Il est surtout dans une transformation radicale des concepts de licences logicielles.
La technologie du client léger permet de proposer à l'utilisateur une facturation variable en fonction de l'usage réel. Au lieu d'acheter une licence donnant droit à la totalité des fonctions du logiciel, nous ne paierons que ce que nous consommons.
L'accès au logiciel de base devrait être progressivement banalisé et même gratuit. Par contre, l'accès aux services indispensables sera payant, et fonction des besoins. Un modèle sans doute proche de celui du téléphone : un forfait de base pour les fonctions banalisées (communications locale et nationales), et un paiement au volume pour les "extras" (communications internationales, services à valeur ajoutée).
Reste à savoir si ce modèle est réellement destiné à produire des économies pour le consommateur, ou plutôt à garantir des revenus constants pour l'éditeur. Après un succès très relatif de sa "Software Assurance" Microsoft aurait bien intérêt à pousser ce nouveau modèle, qui garantit une plus grande continuité du chiffre d'affaires.
Cette tendance est dans l'air depuis plusieurs années, et les évolutions que nous vivons semblent bien confirmer les prédictions que faisaient déjà les analystes il y a cinq ou six ans.
6/ Dernière grande tendance des postes de travail :la fin du poste de travail unique. Les ordinateurs de bureau ont beau se faire de plus en plus petits, nous n'échapperons pas à la multiplication des équipements. Adieu donc le rêve d'un ordinateur à tout faire, adapté à tous quels que soient les besoins.
D'abord les ordinateurs portables vont se multiplier à un rythme soutenu. Les constructeurs envisagent déjà de vendre autant de portables que de fixes d'ici quelques mois. Les "clients légers" devraient aussi décoller, pour atteindre 10% du parc en 2008, voire 20% en 2010. Cette accélération n'est évidemment pas sans rapport avec l'essor des applications distribuées sur l'Internet (voir plus haut).
Mais surtout, il faut se préparer à devoir gérer plusieurs postes de travail par personne : certains salariés disposent djà d'un PDA et/ou d'un "smartphone" qu'il faudra bien prendre en compte dans le parc de l'entreprise. Avec un nouveau défi pour lesentreprises : proposer aux salariés le même environnement de travail quel que soit le terminal, PC, PDA ou téléphone.
29 mars 2006
Un professeur demandes aux élèves de ne plus utiliser leur ordinateur portable en cours
Un professeur de Droit de l'université de Memphis, demande désormais à ses élèves de ne plus utiliser d'ordinateurs portables durant ses cours.
L'argument est simple : la présence des portables empêche le contact visuel entre le professeur et son auditoire, et constitue une sorte de haie défensive entre le professeur et les élèves.
Dans ses arguments, le professeur estime que les élèves peuvent prendre des notes avec un stylo et du papier. Elle ajoute qu'elle préfère des élèves qui réfléchissent et analysent au lieu d'enregistrer l'intégralité de son discours.
Les étudiants concernés se sont plaints par pétition interposée, craignant que la pratique fasse boule de neige auprès d'autres professeurs.
Question : les étudiants américains ne savent peut être plus écrire avec un stylo ?
19 mars 2006
Internet : "espace de liberté" ou "espace de non droit" ?
Devinette (une autre) :
- C'est un "formidable espace de liberté".
- On y rencontre des quantités d'inconnus avec qui l'on peut discuter, s'amuser.
- On y trouve aussi des sources d'information à foison.
- Chacun s'y exprime librement.
- Certes, il s'y trouve parfois des débordements, trafics et pornographie.
- Mais cela reste une extraordinaire école de la vie.
C'est,...
...la RUE.
Mais cela pourrait aussi être l'Internet, à qui ces affirmations font généralement référence par les temps qui courent.
Alors, l'Internet doit-il être ce que la Rue n'est pas : un espace de non-droit, où tout serait gratuit, toute expression autorisée, même au détriment d'autrui ?
Imagine-t-on pouvoir s'emparer d'une pile de périodiques à la devanture du kiosquier, ou de CDs musicaux dans les rayons spécialisés, et les distribuer gratuitement aux passants ?
Alors, oui à l'Internet "espace de liberté", mais, comme la rue, avec un minimum de règles, le respect et la protection des intérêts de chacun !
DADVSI : ou comment faire de la France un "no man's land" de l'information
08 mars 2006
Le monde fou, fou, fou du Web 2.0
07 mars 2006
L'interface utilisateur du poste de travail va progressivement changer au cours des trois prochaines années
De la même façon, la capture vidéo doit se généraliser, moins pour la vidéoconférence que pour de nouvelles applications. Office (et OneNote) sont prévus pour gérer la capture et la reconnaissance de texte sur des documents papier directement sur le bureau de l'utilisateur. La même caméra pourra constater que l'utilsateur arrive à son poste et provoquer l'allumage de l'ordinateur, ou le mettre en veille lorsque l'utilisateur s'en va. Les économies d'énergie générées pourraient à alles seules financer la technologie.